Lilian THOMAS : 15 ans d’un parcours atypique chez LIP

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Lilian Thomas fait partie de ces personnes au parcours atypique chez LIP. En 2000, il rencontre Fabrice Faure, président du Groupe LIP, dans un café mais ce n’est que 10 ans plus tard, après une première expérience dans un grand groupe d’intérim et d’autres aventures professionnelles, que Lilian rejoint LIP en tant que chargé d’affaires sur les métiers de l’électricité. Après 15 ans chez LIP, il revient sur les hauts et les bas, les challenges et l’avenir. Découvrez son témoignage exclusif !

Guide complet de l'intérim

Quel est ton parcours avant de rejoindre LIP ?

J’ai un bac comptabilité et commerce mais après l’obtention de mon diplôme, je n’ai pas trouvé d’école pour continuer dans le commerce. J’ai failli m’engager dans l’école des sous-officiers à l’armée mais par chance, j’ai travaillé l’été de mon année de terminale en tant qu’intérimaire. Je faisais du dépotage de pneus de camions dans une entreprise où le patron connaissait le directeur de l’école Les Chassagnes à Oullins. Il m’a mis en contact avec lui, nous nous sommes rencontrés et il m’a accepté en BTS.

Malheureusement, après l’obtention de mon BTS, je n’avais pas les moyens pour m’inscrire en école de commerce. Et puis j’avais envie de travailler, de gagner de l’argent donc j’ai de nouveau fait des missions d’intérim avant de décrocher un CDI chez Castorama en tant que conseiller clientèle.

Ensuite, j’ai travaillé 8 ans dans un grand groupe d’intérim. J’ai commencé en contrat d’apprentissage en tant qu’assistant RH, puis j’ai évolué jusqu’au poste de directeur d’agence. J’ai démissionné suite au rachat de l’entreprise qui a généré de nouvelles stratégies, une nouvelle hiérarchie et de nouveaux KPI (indicateurs de performance) avec lesquels je n’étais plus en accord.

Après ces expériences, j’ai occupé un poste de commercial pour les Compagnons du Devoir. Ma mission consistait à commercialiser des formations courtes et longues dans le secteur du bâtiment. Cette expérience m’a beaucoup appris, tant au niveau professionnel que personnel. J’ai beaucoup aimé cet environnement, et être au contact de personnes très différentes est important pour moi.

Comment es-tu arrivé chez LIP et à quel poste ?

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Je rencontre Fabrice pour la première fois en 2000, dans un café. Nous échangeons quelques mots, il a monté une agence 2 rue derrière celle où je travaille ! En septembre 2010, je rejoins le Groupe LIP en tant que chargé d’affaires sur les métiers de l’électricité. Un an plus tard, je deviens directeur de l’agence second œuvre à Lyon (plomberie, plâtrerie, peinture, menuiserie et électricité). En 2013, je suis nommé directeur multiagences et j’ouvre les agences BTP à Saint-Etienne et Clermont-Ferrand. Petit à petit, on m’a confié d’autres agences LIP et leurs équipes pour les accompagner dans leur développement. Puis, je suis devenu directeur de zone avec une soixante d’agences à gérer.

Quel poste occupes-tu actuellement ?

En plus de la charge de travail que représente les 60 agences, je dois avouer que la crise de la quarantaine ne m’a pas épargné. Alors en janvier 2024, j’ai eu l’opportunité de donner vie à LIP Academy, un centre de formations dédié aux permanents du groupe. Cette nouvelle activité a répondu à toutes mes névroses ! Du jour au lendemain, j’ai pu écrire noir sur blanc un projet tout nouveau. J’ai communiqué auprès de nouveaux salariés permanents, j’ai obtenu mon diplôme d’ingénieur pédagogique et j’ai surtout appris tous les jours ! J’ai vu l’impact de ce projet dans les mentalités mais aussi dans les résultats, et ça, c’est tellement gratifiant.

Aujourd’hui, j’ai passé le relai même si j’anime encore quelques modules de formation. J’ai repris près d’une trentaine d’agences d’intérim et je suis responsable méthode et développement commercial.

Te projetais-tu si longtemps dans l’entreprise ? 

Dans ma tête, je ne me projetais pas spécialement mais je suis un mec ambitieux. Je venais pour prendre du galon, gravir les échelons. Je voulais mettre bien plus qu’une pierre à un édifice, être dans l’avancement de façon concrète. Il est indispensable pour moi de m’amuser à faire ce que je fais, de prendre du plaisir dans mon travail.

Quel est ton meilleur et ton pire souvenir chez LIP ? 

Mon meilleur souvenir est sans aucun doute l’année 2015 avec la création de l’Ecole de la Réussite. Quand je me suis retrouvée dans une salle de formation, devant des jeunes, pour me présenter, et présenter mes 15 ans d’expérience via des modules de formations créés par nous-même ça m’a fait quelque chose. L’EDLR, c’est un projet que nous avons monté de toute pièce en interne, qui permet à des personnes sorties du système scolaire et n’ayant pas de diplôme de suivre une formation professionnalisante et diplômante. A travers cette école, je transmets ma passion du métier et c’est ce qui compte le plus pour moi : “On n’enseigne pas ce que l’on sait, ni ce que l’on croit savoir, mais ce que l’on est”

Concernant le pire souvenir, je dirais que c’est le piratage informatique dont nous avons été victime pendant le Covid. Du jour au lendemain, nous n’avions plus accès à rien, on ne savait plus rien. Ça a été une période très difficile à surmonter mais nous y sommes parvenus.

As-tu une anecdote à nous partager ? 

J’en ai plein qui me viennent en tête mais si je dois en choisir une, je dirais que c’est le projet complètement fou d’ouvrir une agence d’intérim aux Etats-Unis. En 2013, Fabrice nous dit « on se lance aux USA ! ». On avait déjà le nom de l’agence (Professional Worker), le logo avec le pont de San Francisco était créé. Bref, on avait presque tout en main. Un consultant devait partir là-bas pour ouvrir mais nous ne savions pas qu’il fallait des documents officiels et de l’expérience dans l’intérim aux Etats-Unis pour monter ce genre de business. Le projet n’a donc pas abouti mais c’est vous dire les ambitions du Groupe il y a 10 ans déjà !

Quel a été le plus grand défi à relever pour LIP selon toi ? 

J’en ai plusieurs en tête, à commencer par le CET (compte épargne temps). Il a fallu le mettre en place, l’expliquer aux agences et aux intérimaires. Ce dispositif est une superbe opportunité pour les intérimaires de placer leurs indemnités sur un compte rémunérateur à 6%, ce qu’aucun placement à la banque ne propose. Si vous en connaissez un, dites-le-moi !

Le CDI-intérimaire aussi a été un véritable challenge. Entre la mise en place, l’explication du concept et de ses nombreux avantages en interne et aux intérimaires, il y avait un défi de taille. J’ai signé le premier CDI-TT en 2015 et depuis, nous en signons régulièrement, preuve de son succès.

Que ce soit le CET ou le CDI-intérimaire, ce sont des axes de fidélisation et de reconnaissance envers nos intérimaires. On va plus loin que simplement leur trouver un job et ça, c’est toute la force de LIP.

Si je devais résumer, je dirais que globalement, le plus gros défi est de réussir chaque année à faire mieux que l’année précédente, en franchissant une ou plusieurs étapes supplémentaires, en renouvelant notre discours tout en gardant notre ADN, nos valeurs et notre concept à savoir la spécialisation, la polyvalence et la proximité. Comme le dit si bien Ben Parker, oncle de Peter Parker (Spiderman), « de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités » et forcément, de grands défis à relever.

Et le plus grand changement ?

Honnêtement, je n’en vois pas. Il est clair que nous avons des moyens de plus en plus importants mais ça se fait sur le long terme. Ce qui est certain, c’est que tant que nous aurons toujours le même capitaine aux commandes, le cap sera maintenu et ça ne me fait pas peur, bien au contraire.

L’ambiance a-t-elle changé en 20 ans ?

Ce n’est pas l’ambiance qui change, c’est nous car nous vieillissons (rires) ! Chez LIP, on bosse dur et on s’amuse beaucoup. Si les anciens continuent de transmettre les valeurs aux nouveaux, et que LIP accueille les nouvelles générations comme il se doit, alors l’ambiance sera toujours aussi bonne.

20 ans plus tard, qu’est-ce qui n’a pas changé selon toi ?

Nous avons toujours Fabrice, un patron unique, La boîte ne change pas, nous avons toujours l’envie de faire toujours plus, toujours mieux et de nous développer en créant de nouvelles activités. Notre ambition est toujours la même : garder l’humain et sa valeur ajoutée au centre de tout.

Dans 20 ans, où te vois-tu ? 

Peut-être que je serai mort ! (rires) Plus sérieusement, j’aurai 65 ans, je me vois bien à la retraite mais il faudra que je trouve quelque chose pour m’occuper. Pourquoi pas professeur de commerce pour des CAP ? Ça me plairait bien comme activité !

Et dans 20 ans, comment tu imagines LIP ? 

Avec un chiffre d’affaires de 14 milliards (rires) ! Je pense que LIP sera une société internationale à taille humaine, une référence incontournable, voire un modèle de développement cité dans les livres de management et de marketing. J’espère que LIP sera toujours le contrepied de la digitalisation à l’extrême, que les équipes continueront d’utiliser les nouvelles technologies sans remplacer les humains, et surtout que les valeurs seront toujours les mêmes – Confiance, Professionnalisme et Esprit d’Equipe.

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