Karima fait partie de ces parcours atypiques qui prouvent que tout est possible quand on se donne les moyens de réussir. Alors qu’elle était intérimaire au siège de LIP, elle a gravi les échelons au fil des années. 16 ans plus tard, elle retrace son parcours et parle de son avenir. Découvrez ces confidences exclusives.
Comment et quand es-tu arrivée chez LIP ?
Après l’obtention de mon bac économique, j’ai fait une pause. J’en avais marre de l’école, je ne savais pas ce que je voulais faire.
À cette époque, je passais beaucoup de temps à refaire le monde, place de l’Europe à Lyon avec des amis. Tous les jours ou presque, je voyais l’agence d’intérim LIP. À mes 20 ans, mes sœurs m’ont dit « il va falloir que tu travailles », alors j’ai poussé la porte de l’agence avec mon CV. Très vite, le chargé d’affaires me propose une mission à Saint-Bonnet-de-Mure, au nord de Lyon que j’accepte mais finalement je me ravise car je n’ai pas le permis et la mission est trop loin de chez moi.
Deux jours plus tard, l’agence me rappelle pour une mission de trois mois en tant qu’assistante administrative au siège du Groupe LIP qui était au 109 rue Garibaldi à Lyon. J’ai accepté et j’ai commencé mi-février 2009. J’éditais et je mettais sous pli les contrats des intérimaires. Après mes trois mois d’intérim, j’ai accepté un CDD puis un CDI.
À l’époque, nous étions 21 salariés permanents, répartis au siège et dans les sept agences d’intérim du groupe. C’est ainsi que mon aventure chez LIP a démarré, et n’a jamais pris fin !
Te projetais-tu si longtemps dans l’entreprise ?
Pas du tout ! Il y avait une très bonne ambiance au siège et dans les agences, mais je suis arrivée chez LIP en tant qu’intérimaire, sur une mission qui ne m’ouvrait pas de perspectives d’évolution. Enfin, c’est ce que je pensais. On m’a tout appris, on m’a formée et de moi-même, j’ai demandé s’il y avait des opportunités dans les autres services du siège. J’étais déjà très curieuse, l’inconnu ne me faisait pas peur, j’étais prête à apprendre.
Quel est ton meilleur souvenir chez LIP ?
Sans hésitation, le week-end sur l’île des Embiez pour célébrer les 10 ans de l’entreprise en 2015. Tout était réuni pour que ce moment soit inoubliable : soleil, animations, bronzette, ambiance au top.
Lors de la première soirée, Fabrice a diffusé son premier court métrage intitulé « J’ai 10 ans » qui retrace ses débuts, les obstacles, les belles rencontres, les réussites et sa vie personnelle. J’ai pleuré, c’était très fort émotionnellement et 10 ans plus tard, j’en parle encore souvent !
Et ton pire souvenir ?
C’est la période Covid et plus précisément le confinement. Devoir quitter le bureau, les collègues, ne plus les voir physiquement pour une durée indéterminée, je l’ai très mal vécu. Passer des échanges physiques aux réunions en visio ou au téléphone, c’était violent. L’humain n’était plus trop là. Je vivais avec mes parents qui ne comprenaient pas que je travaillais à la maison alors parfois, ils venaient me parler quand j’étais en réunion… Je peux vous faire une confidence ? A l’époque, je demandais à Fabrice de me faire des attestations pour que je puisse venir au bureau. J’étais seule dans les locaux, mais je retrouvais mon rythme, mon univers et ça m’était indispensable.
As-tu une anecdote à nous partager ?
Je dis toujours qu’une journée sans rire est une journée perdue. En 2014 ou 2015, je me souviens que le bilan comptable de LIP ne sortait pas. J’ai passé ma journée à rigoler pour cacher mon stress. En 16 ans chez LIP, c’est la seule fois où j’ai vu Fabrice vraiment énervé. Une semaine après, le bilan est sorti et tout le monde a pu de nouveau respirer.
Selon toi, quel a été le plus grand défi à relever pour LIP ? Et le plus grand changement ?
Face à toutes les situations, le modèle économique de LIP s’est adapté. D’ailleurs, LIP a toujours fait preuve d’agilité. Ce que j’aime dans cette entreprise, c’est qu’on ne reste pas focalisé sur ce qui est défini.
Concernant le changement, je pense que c’est le déménagement au nouveau siège en janvier 2023. À mon arrivée en 2009, on était dans un local de 100 m² et là, on est dans un bâtiment flambant neuf, de 3 étages rien qu’à nous. Je l’ai très bien vécu et je me suis très vite adaptée, mais c’était un sacré changement.
20 ans plus tard, qu’est-ce qui n’a pas changé selon toi ?
Le patron, Fabrice ! Il est toujours aussi proche des salariés, il vient nous saluer tous les jours au siège, même si nous sommes de plus en plus nombreux. L’ambiance est toujours la même. Les soirées LIP sont toujours aussi festives et conviviales. C’est ce qui fait aussi l’ADN de LIP. Je me dis juste qu’à l’époque on était une petite famille et maintenant, on est une famille nombreuse (rires).
Où en es-tu aujourd’hui ?
Je suis responsable du pôle gestion des intérimaires. Je gère une équipe de quatre femmes et nous sommes impliquées dans la sécurisation des processus et l’accompagnement des agences, tout en gérant l’aspect administratif des salaires de nos intérimaires.
Et dans 20 ans, où te vois-tu ? et LIP ?
Pas à la retraite, ça, c’est sûr (rires) ! Plus sérieusement, et en toute honnêteté, tant que Fabrice sera chez LIP, j’espère y rester. Il y aura sans doute de nouvelles opportunités d’évolution professionnelle à saisir en interne, je ne me ferme aucune porte et fais confiance à l’avenir.
Quant à LIP, très sincèrement, j’espère que ce sera toujours LIP, avec les mêmes valeurs. J’espère aussi que l’entreprise se sera développée à l’international. Et puis, pour atteindre le milliard dans quelques années, je ne doute pas qu’il y aura de nouveaux rachats de société. Une dernière confidence ? J’ai hâte, car j’adore ça !