Le gouvernement simplifie le recours au contrat d’intérim pour la reprise

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Après plusieurs confinements et des périodes de baisse d’activités dues à la crise sanitaire, la reprise des activités s’opère progressivement pour de nombreux salariés. Afin d’aider les entreprises, les députés ont autorisé le renouvellement des contrats d’intérim au-delà des 18 mois réglementaires.

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, les députés ont adopté une série de mesures visant à assouplir temporairement les règles du droit du travail. Ils ont par exemple pris des décisions pour permettre aux entreprises de mieux s’adapter à la crise sanitaire du Covid-19. Le Groupe LIP vous dit tout sur la simplification du recours au contrat d’intérim.

Simplification du renouvellement des contrats d’intérim et CDD

Parmi les nouvelles mesures adoptées, le renouvellement des CDD et des contrats d’intérim est l’une des plus importantes pour les employeurs mais également pour les salariés et intérimaires concernés.  Le nombre de renouvellement peut désormais être fixé par une convention d’entreprise et dépasser celui prévu par l’accord de branche. Alors qu’un CDD ou un CTT ne peut pas durer plus de 18 mois (ou 36 mois dans certains cas), cette durée légale est assouplie pour “éviter les ruptures brutales” de contrats au moment où l’économie repart selon la ministre du Travail Muriel Pénicaud.

Cette nouvelle mesure s’applique aux contrats conclus jusqu’au 31 décembre 2020. Pour le gouvernement, l’objectif est de “prolonger les relations de travail” qui ont été suspendues du jour au lendemain, notamment lors de la mise en place du chômage partiel. Pour Marc Fesneau, ministre chargé des relations avec le Parlement, le but est de “maintenir les compétences indispensables à la reprise de l’activité” en facilitant le recours au contrat d’intérim dans les entreprises.

Grâce à cette nouvelle mesure, les employeurs vont davantage faire appel à des salariés en intérim pour essayer de rattraper le temps perdu, notamment dans le secteur du BTP pour lequel les chantiers de construction et de rénovation ont été stoppés net le 17 mars 2020.

Le recours au contrat d’intérim pour faciliter la reprise d’activité

Les chiffres du recours au contrat d’intérim sont un baromètre de l’emploi. Ce sont les contrats que l’on arrête en premier en cas de crise, mais aussi ceux que l’on privilégie en période d’incertitude économique. Malgré la reprise, les entreprises doivent faire face à de nombreuses problématiques comme les difficultés de recrutement de personnel qualifié, les problèmes d’approvisionnement du fait d’un manque de matières premières, le remboursement des traites et emprunts suspendus pendant les confinements…etc. De nombreuses sociétés embauchent mais peinent à trouver des candidats. Certaines entreprises se voient contraintes de refuser des clients faute de personnel. Le recours au contrat d’intérim apparaît donc comme une solution d’urgence pour de nombreux secteurs.

Après un recul historique en 2020, un rebond au cours de l’année suivi d’un nouveau ralentissement début 2021 le recours au contrat d’intérim poursuit sa remontée au 3ème trimestre de 2021 avec une hausse de 1,6% soit 12 100 intérimaires supplémentaires. Si ces chiffres sont encore inférieurs à ceux de décembre 2019, le contrat d’intérim reste une solution privilégiée par de nombreuses entreprise dans une période sanitaire encore incertaine.

Les conséquences de la Covid-19 sur le recours au contrat d’intérim

Alors que de nombreuses entreprises se voyaient obligées de suspendre ou ralentir leur activité du fait de la crise sanitaire de la Covid-19, le marché de l’intérim à chuté brutalement de près de 70%. En effet, du fait de sa flexibilité, l’intérim est le mode de contrat de travail le plus touché par les crises économiques. Les missions de travail temporaire permettent aux entreprises d’ajuster leurs effectifs en fonction de leur situation, que cela soit pour une forte hausse de l’activité ou, au contraire, une période plus difficile où le besoin de main d’œuvre est moins important.

A partir de la fin avril 2020, la reprise a été progressive avec de grandes différences entre les secteurs. Le transport et l’agro-alimentaire ont pu rapidement rebondir et avoir à nouveau recours au contrat d’intérim pour leur activité. Si le secteur du BTP a été très impacté par la crise, sa reprise a été très rapide, et le besoin de main-d’œuvre s’est fait sentir dés la levée des restrictions, avec, en conséquence, un recours au contrat d’intérim important.

D’autres secteurs comme l’hôtellerie et la restauration ont été contraints s’adapter rapidement à la réouverture durant la saison touristique de 2021. Les employeurs ont du alors faire face à une difficulté inattendue : le manque de candidats. En effet, pendant les périodes de fermeture administratives, de nombreux professionnels des métiers de l’accueil et de la restauration ont changé de carrière ou entamé une reconversion. Les établissement ont donc eu recours au contrat d’intérim pour trouver des employés et faire face à la reprise d’activité.

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Un temps de travail pouvant aller jusqu’à 60 heures par semaine

Fin mars 2021, les employeurs avaient l’autorisation de faire travailler leurs salariés 48 heures par semaine, contre 44 heures. Désormais, ils peuvent aller jusqu’à 60 heures hebdomadaires en cas de besoin. En parallèle, les employeurs sont autorisés à imposer ou différer des congés à leurs salariés, dans la limite de “six jours ouvrables un jour franc avant”, contre quatre semaines habituellement.

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